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Ordinateur : CPC 6128



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CPC6128
GT65
CTM644
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L'Amstrad CPC 6128 est une évolution de l'Amstrad CPC 464 à l'intérieur de la gamme des Amstrad CPC. Il disposait du même processeur Z80A avec une fréquence légèrement inférieure à 4 MHz, mais était doté de 128 Ko de mémoire vive (dont 64 Ko de mémoire paginée) au lieu de 64 Ko, et de 48 Ko de mémoire morte au lieu de 32 Ko (les 16 supplémentaire concerne l'AMSDOS). En plus il disposait d'un lecteur de disquette 3 pouces dont la capacité pouvait aller jusqu'à 178 ko par face, beaucoup plus rapide que le lecteur de cassette. Le langage BASIC étant intégré en mémoire morte. Il était livré avec des disquettes comportant deux versions du système d'exploitation CP/M (CP/M 2.2 et CP/M 3+) et de nombreux utilitaires.

Dérivé du CPC 464, le CPC 6128 disposait en pratique de moins de mémoire vive libre pour l'utilisateur que son prédécesseur. D'une part les 128 Ko de RAM étaient en réalité constitués de 64 Ko de mémoire paginée, d'autre part son système d'exploitation chargeait le pilote du lecteur de disquettes (AMSDOS) en plus du pilote du lecteur de cassettes.

 

 

 

 

Spécifications techniques

  • Processeur principal : Zilog Z80A avec une fréquence légèrement inférieure à 4 MHz (1)
  • Mémoire vive (RAM) : 128 Ko (64 ko RAM principale + 64 Ko paginée)
  • Mémoire morte (ROM) : 48 Ko
  • Résolution : 160x200 (MODE 0 en 16 couleurs) ; 320x200 (MODE 1 en 4 couleurs) ; 640x200 (MODE 2 en 2 couleurs)
  • Couleurs : 16 sur une palette de 27
  • Son : 3 voies stéréo
  • Clavier : 74 touches avec pavé numérique
  • Mémoire de masse : lecteur de disquette 3" (DATA 178 Ko par face ; VENDOR ou SYSTEM 169 Ko par face)

(1) Le Z80A tourne approximativement à 4MHz mais celui-ci est ralentis par les états d'attente de la RAM... Ce qui donne une fréquence légèrement inférieure à 4MHZ.

 

L'architecture du CPC fonctionne autour du microprocesseur Zilog 80A (8 bits) avec une fréquence légèrement inférieure à 4 MHz.
Le circuit Gate Array contient toute la logique de controle du système, gérant les horloges, les interruptions, l'accès aux roms, la vidéo en conjonction avec le CRTC 6845, la gestion des banks mémoires en conjonction avec le PAL (Programmable Array Logic) voir même la vidéo...
Le circuit P.S.G. (Programmable Sound Generator) AY3-8912 gère le son sur trois canaux distincts (A, B, C) avec un contrôleur d'enveloppe et un générateur de BRUIT pour chaque canal.
Le circuit PPI 8255 concerne la gestion de la manette de jeux, de la gestion du clavier, du port parallèle de l'imprimante...



ROM inférieure : Operating System (16 Ko)
ROM supérieure slot 0 : BASIC 1.1 (16 Ko)
ROM supérieure slot 7 : AMSDOS (16 Ko)

 

 

Clavier QWERTY
 

Clavier AZERTY (Français)
 

 

 

Essayé et testé

 

A peine lancé, le 664 se voit dépassé par son grand frère, le 6128. Reprenant quelques caractéristiques de son prédécesseur, c'est encore une fois une nouvelle machine aux possibilités très intéressantes que nous livre la firme anglaise. Le tout pour un prix typiquement "Amstradien". Merci Monsieur Sugar.


On l'attendait pour le milieu septembre, mais c'est pourtant dès le mois d'août que l'on pouvait découvrir le 6128, exposé chez certains revendeurs, comme "Hyper CB" à Paris. Il attira bien de curieux le nouveau CPC, l'annonce de la sortie d'un 128 Ko pour un prix si peu élevé doit être pour beaucoup dans ce succès. Il faut bien avouer que l'achat d'un Amstrad actuellement représente un très bon investissement, si 'lon faisait un rapport "quantité-qualité-prix".

 

Tout nouveau, tout beau!

Le moniteur est celui du 664, c'est-à-dire qu'il intègre une sortie 12V pour l'alimentation de l'unité de disquettes. La console est par contre assez différente par rapport à celle du 664, car ses dimensions se sont considérablement réduites. Le clavier est lui aussi différent. Il est d'un aspect beaucoup plus professionnel, si l'on veut faire une certaine comparaison. Les touches au nombre de soixante-quatorze sont de couleur grise et d'une qualité de frappe équivalente à celle du 664. La première chose que remarquent les habitués des deux précédentes CPC est la nouvelle disposition des touches. Le pavé de touches directionnelles et celui des chiffres ne font plus qu'un. La fonction "copy" est venue se positionner à gauche dans le prolongement de la barre d'espacement, tout comme "enter". "Control" est aussi dans le prolongement de la barre d'espacement, mais sa taille est plus importante. Cette nouvelle disposition peut parfois dérouter, surtout au début et si l'on est un habitué des claviers rencontrés précédemment sur les machines de la marque. Le lecteur de disquettes, quant à lui n'a pas bougé et se trouve donc sur le côté droit, pour l'utilisateur.

 

Pas une extension manquante

Ce n'est pas la réduction assez importante de la console qui a empêché Amstrad d'inclure toutes ses extensions. On retrouve comme sur le 664 les prises et connecteurs suivants: sur le côté gauche, une sortie son stéréo, une prise pour une manette de jeux, une prise DIN pour un lecteur/enregisteur de cassettes. A l'arrière, les connecteurs pour l'imprimante, le second lecteur de disquettes, le bus d'extension, le bouton de mise sous tension et le réglage du volume. On trouve aussi les sorties pour le branchement du moniteur et de l'alimentation 5V et le câble pour l'alimentation de l'unité de disquettes.
Le petit haut-parleur est visible dans une partie ajourée, tout comme l'intérieur de la machine grâce aux ouvertures pour les connecteurs. L'utilisation d'une housse de protection semble donc bien utile pendant les périodes où l'on utilise pas la machine. C'est aussi valable pour les autres modèles de la marque.

 

Deux disquettes bien remplies.

L'éditeur n'a pas changé, mais je reconnais qu'il s'utilise assez facilement. J'avais en effet qualifié d'indigne cet éditeur dans l'article consacré au 664. Ce qui ne m'empêchera pas de dire que je préfère toujours les éditeurs plein écran, avec lesquels on utilise pas une touche "copy" pour travailler. A chacun ses goûts, mon cher François! La machine est fournie avec deux disquettes. Sur la première on trouve le CP/M version 2.2 et DR. LOGO, sur l'autre face un second DR. LOGO et HELP, une aide au programmeur. Sur la deuxième disquette, CP/M Plus c'est-à-dire la version 3.1 et des utilitaires de programmations. Cet ensemble fourni sans supplément de prix est un bel effort du constructeur.

Les manuels livrés avec les machines sont très bien réalisés et celui du 6128 est une mine de renseignements, même s'il est souvent utile de se procurer d'autres ouvrages, ceci pour ceux qui exploitent au maximum leur CPC. Le manuel du 6128 est un gros pavé de 250 pages, soit 500 pages de lectures pour vos nuits blanches. Vous saurez tout sur votre CPC, ses différents systèmes d'exploitations, le Basic en détail, le logo et avec en prime pleins de programmes. Qui dit mieux ? Surtout qu'il s'agit du manuel d'origine.

 

128 Ko, vous êtes vraiment sûr!

La machine à peine déballée, le premier réflexe est de vérifier la présence des 128 Ko de mémoire. L'exécution d'un "Print Fre" ne donnera pour réponse que 42Ko sous Basic. Où sont donc passés les 64 Ko supplémentaires ? La réponse est simple, un processeur de huit bits ne peut adresser que 64 Ko. Donc pour utiliser les 64 Ko supplémentaires on va utiliser un subterfuge simple. Ces kilos-octets supplémentaires sont être divisés en quatre parties (bank) de 16 Ko chacune.

 

Amstrad Magazine N°3

 

 

 

Article créé le : Vendredi 10 Avril 2009 à 00 h 00
Dernière mise à jour le : Mercredi 20 Novembre 2019 à 21 h 15
 
 

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