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Qu'est-ce que j'ai pu crever d'envie d'y jouer dans mon enfance à celui-là, pourtant j'avais un ST mais rien n'y faisait, dès que je voyais la jaquette, je me prenais à rêver d'un grand jeu d'aventure avec tout ce qui va avec, j'étais jeune, naïf et je regardais le club Do, pauvre enfance. Enfin, aujourd'hui ça y est, je sais ce que vaut Sphaira. L'aventure est aussi longue que je l'avais imaginé, pas de doute là-dessus. Comme tous les bons jeux Ubi Soft de cette époque tel que B.A.T. ou Fer et Flamme, le jeu est riche en options mais demande une période d'adaptation plus ou moins importante pour en maîtriser tous les aspects. Une lecture approfondie de la notice pour identifier la fonction de chaque icône et pas mal d'essais infructueux pour maîtriser les incantations. Il faut également dessiner de nombreux plans car les labyrinthes ne manquent pas, grottes, perdue dans l'océan, bref, y'à à boire et à manger. Le jeu en lui-même est assez dur par ailleurs et les actions à réaliser ne sont pas toujours d'une logique implacable. En terme de réalisation, c'est pas vraiment la fête en revanche tout d'abord à cause de la taille de la fenêtre de jeu, aussi grande que celle de Masque ou Zombi mais sans le graphiste qui va avec, on distingue bien chaque scène mais on en prend ni plein les yeux, ni plein les oreilles. La trame m'a semblé assez confuse et le programme se termine en queue de poisson. Reste une bonne grosse aventure qui devrait vous occuper à merveille pendant un petit moment.