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© Coktel Vision (1986)
 
 
 
Super Geodyssee
cpc
 
 

GOODIES

JPG (1)

GOODIES JPG n° 1

Taille réelle : 2208 * 1614 px = 751.17 Ko
Eric "Titan" CUBIZOLLE :
J'ai été littéralement hypnotisé par la ressemblance flagrante entre l'illustration de la jaquette du logiciel "Super Geodyssée" (édité sur CPC en 1986 par Cocket Vision) et "Lord of the Spiders", une superbe illustration réalisée en 1979 par Tim WHITE (qui sera par ailleurs réutilisée plus tard, en 1990, pour enluminer la jaquette du jeu Amiga "Unreal").
Super Geodyssée : une jaquette très inspirée ?

En effet, lorsque l'on compare la jaquette du jeu Super Geodyssée (Coktel Vision, 1986) à l'illustration Lord of the Spiders réalisée par l'artiste britannique Tim WHITE en 1979, une impression s'impose immédiatement : les deux images partagent plus que de simples airs de famille. Composition, mise en scène et ambiance semblent si proches que la question d'une inspiration directe — voire d'un emprunt un peu trop appuyé — mérite d'être posée.

1. Composition générale : un schéma quasi identique
Dans les deux illustrations, on retrouve :
Ce schéma en “tunnel visuel + figure humaine centrée + édifice au loin” est si similaire qu'il dépasse largement la simple coïncidence.

2. Thème et posture du personnage : un effet miroir
Dans les deux cas, le personnage :
Même si les tenues diffèrent (explorateur moderne vs silhouette nue/primitive chez WHITE), la fonction narrative du personnage est identique : il sert de guide au regard et renforce l'échelle du décor.

3. Le traitement du paysage et l'ambiance lumineuse
La palette change (tons pastel bleutés et mauves chez WHITE, tons chauds rose-orangés chez Coktel Vision), mais :
Même l'arrangement des masses (roches hautes encadrantes, trouée centrale, reflets dans l'eau) évoque une réécriture du tableau de Tim WHITE.

4. L'édifice au loin : transformation mais même rôle narratif

L'oeuvre de Tim WHITE présente une architecture fantastique et complexe, tandis que Super Geodyssée montre un temple plus simple, aux accents précolombiens.

Mais la fonction est la même : un monument mystérieux, central, lumineux, point final du regard.
Cela traduit davantage une adaptation qu'une simple similarité de genre.
Une composition quasi miroir


Il est ainsi hautement probable que l'artiste de la jaquette Super Geodyssée ait utilisé Lord of the Spiders comme référence directe.

Les modifications réalisées (style plus simple, édifice différent, végétation altérée) montrent qu'il ne s'agit pas d'un décalque strict, mais plutôt d'une recomposition basée sur l'oeuvre de Tim WHITE.
En termes artistiques, cela s'apparente plus à une inspiration lourde ou un emprunt non crédité (ce qui peut se rapprocher du plagiat visuel).

Il faut cependant savoir qu'à l'époque, les jaquettes de jeux micro étaient souvent réalisées rapidement, parfois en reprenant des oeuvres existantes comme “mood boards” visuels. Il n'est donc pas surprenant qu'un éditeur ait demandé une illustration “dans l'esprit de…”, mais l'analogie ici est si précise qu'elle suggère une dépendance directe à l'oeuvre originale.



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